Mon Kebetu sur le thread d’un jeune collègue!
samedi 17 août 2019 Laisser un commentaire
Chère collègue Aïcha considère tous les commentaires sur ton thread comme des avis professionnels (réponses) à la question très OUVERTE que tu as posée dès le départ. « Que pensez-vous d’un répertoire qui mutualiserait toute la production (thèses, mémoires, articles) de nos institutions (universités, facultés, départements, école, etc.)?».
Tu n’es en contradiction avec personne et effectivement PERSONNE ne devrait vous «empêcher de fournir à nos chercheurs et étudiants une base de données exhaustive et un outil d’évaluation de nos travaux de recherche.».
Mieux, c’est ce qui est attendu, comme plus-value, de nous tous en tant que professionnels de l’information documentaire dans nos structures respectives, donc de questionner notre apport et la qualité de l’accompagnement à nos communautés d’usagers.
Arbore ton manteau professionnel en ne restant pas sur la défensive. Les commentaires à ton thread restent des avis professionnels qui prolongent la réflexion sur la question posée. D’ailleurs ta réponse à mon commentaire le démontre à suffisance. Car elle reprécise ta pensée et apporte des éléments d’information sur le projet de l’ESP.
Il n’a jamais été dit de consulter la Bibliothèque Universitaire pour prendre une initiative institutionnelle, mais de faire l’état des lieux et d’y aller avec méthodologie dans ce type d’entreprise. Et tu le confirmes en écrivant « Nous avons effectué un travail en amont que la BU ne fera pas à notre place : l’identification et la collecte des travaux de l’ESP. »
Oui je suis d’avis que les institutions qui comptent en leur sein des producteurs de contenus (chercheurs, doctorants, enseignants,..) devraient s’appuyer sur leurs gestionnaires de contenus (bibliothécaires, informaticiens, etc.) pour mettre en œuvre leurs politiques institutionnelles de sauvegarde et de valorisation de leur mémoire scientifique (thèses, mémoires, articles, communications de congrès, etc.) dans un Dépôt Institutionnel (DI) prenant en compte les normes et technologies d’interopérabilité.
Et la Bibliothèque universitaire de Dakar à une étape du déroulement de son projet de mise en place d’un dépôt institutionnel pour l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) autour d’une politique a lancé sa Bibliothèque numérique en février 2014.
Certes, elle reste un outil PERFECTIBLE, c’est notre profonde conviction, dans le processus dynamique de repenser notre apport à la communauté universitaire et de travailler à la politique de sauvegarde et de valorisation de la mémoire scientifique de notre institution.
Mais, la bibliothèque numérique a le mérite d’exister et de mettre en ligne (consultable en texte intégral) aujourd’hui pas moins de 8800 thèses, 4976 mémoires dans différentes disciplines d’enseignement et de recherche de l’UCAD, 2401 articles d’enseignants chercheurs, 68 items dans la collection des publications de l’UCAD et 140 documents rares et précieux.
Je te réitère mes encouragements à avoir le courage de poser le débat et de questionner nos pratiques en tant que professionnel dans la courtoisie, la sérénité et le professionnalisme. En guise de ndéwénal je t’invite à (re) lire ces questionnements que je me faisais en 2014 Quelles missions pour les bibliothèques universitaires des pays du sud à l’heure des confluences ? Etude de cas de la Bibliothèque centrale de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar
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