TNT au Sénégal : basculement de l’analogique au numérique

J’ai participé ce mardi 24 mars 2015 au séminaire de partage organisé par le Comité national de pilotage de la transition de l’analogique vers le numérique (CONTAN) et le groupe Excaf. Je partage ici, à la place d’un compte rendu les quelques informations glanées, sous forme de prise de notes dans une sous rubrique avec le tag carnet de bord. Il est écrit dans un format télégraphique et en langage non expert. Une demi journée de partage avec différents acteurs du secteur de l’informatique, des télécoms et de l’audiovisuel autour des architectures et plateformes technologiques de la Télévision numérique terrestre (TNT) au Sénégal. Conformément à l’accord international GE06 de l’Union internationale des télécommunications (UIT), le Sénégal basculera obligatoirement le 17 juin 2015, de l’analogique au numérique autour de son planning de fréquence établi pour la télévision numérique terrestre. Des avantages du passage au numérique, le Directeur exécutif du CONTAN, M. Amadou Top précisera qu’en analogique, une chaîne de TV est diffusée sur une fréquence ou canal, alors qu’en numérique, il est possible de diffuser dans un même canal plusieurs chaînes avec une meilleure qualité. Au regard des normes, au plan mondial, le Sénégal a porté son choix sur la DBVT2 pour son projet de Télévision numérique terrestre. Avec à la TNT partout et pour tous, le Sénégal avance dans la société de l’information, du savoir et de l’économie numérique. Nous allons avoir une télévision interactive. Tous les foyers pourront recevoir les chaines à l’échelle du territoire national. La TNT assure 100% de couverture nationale pour toutes les chaînes embarquées. Alors qu’avec l’analogique, des 17 diffuseurs actuels au Sénégal, seule la RTS1 couvre 80% du territoire sénégalais. Le groupe Excaf, partenaire officiel de l’Etat construit l’infrastructure et assure la formation des différents intervenants autour des produits techniques et technologiques. Pour la réception de la TNT, une antenne de toit UHF et un décodeur pour chaque TV suffira. 865 000 décodeurs répondant aux exigences HbbTv (TNT et internet broad band) seront mis à la disposition des ménages, voire 1.100.000 décodeurs. Le signal audiovisuel va arriver chez le consommateur qui doit disposer d’un retour internet dixit M. Top, …la télévision numérique va transporter avec elle tous les services à valeur ajoutée qui sont innombrables. Donc dans 4 mois, il devrait pas y avoir au Sénégal une famille sans Internet. 4 contraintes sont à considérer : – Une infrastructure convergente et mutualisée; – des contenus locaux de qualité (une industrie de production et de développement de services pour une économie émergente); – Une nouvelle chaine de valeur entrainant un nouveau cadre juridique; – un accompagnement, avec beaucoup de formation. La télévision numérique génère une multitude de services à valeur ajoutée. Une convergence numérique qui appelle à un décloisonnement de l’environnement juridique. Les différents acteurs sont appelés à se remettre en question avec les espaces et les nouveaux contenus qui se créent. Un système d’archivage qui permet en temps réel, d’archiver toutes les productions télévisuelles sénégalaises va sécuriser les contenus qui vont être disponibles pour tous les citoyens. Avec l’éventail de chaines qui sont appelées à avoir un contenu national important, le combat sera sur le terrain de la qualité. C’est le consommateur qui en sera le régulateur. Pour ceux qui disposent d’appareils anciens, ils ne changent pas de téléviseur c’est le décodeur qui sera l’élément intelligent normé DVBT2 qui l’adapte au numérique.

À propos Mandiaye NDIAYE
Bibliothécaire d'université passionné et blogueur à mes heures perdues, j'ambitionne à bord de cette barque sénégalaise OPENLIB.SN de prendre le large et d'explorer les océans du web, faire des EXCURSIONS en haute mer ou sur la terre ferme pour appréhender les défis des bibliothèques dans la société de l’information. Je compte partager mes PROVISIONS professionnelles avec les collègues, au gré des rencontres, ou celles que nous ramasserons ensemble au cours de ces randonnées. A défaut, s’arrêter et prendre le temps de bavarder, à l’aide de claviers, de tout et de rien tant que cela se rapporte à la situation ou aux mutations du monde de l’information et de la documentation au cours de nos CLAVARDAGES partagés. Je laisse des traces de tout cela dans mon CARNET DE BORD.

Laisser un commentaire